J’interpelle le gouvernement sur les négociations de paix russo-ukrainiennes.
Une intervention parlementaire dans un contexte international critique
Le 18 février dernier, Marie Recalde a pris la parole lors de la séance des Questions au Gouvernement pour interpeller l’exécutif sur la situation ukrainienne. Dans un contexte international particulièrement tendu, peu de temps après l’investiture de Donald Trump, la députée a demandé au gouvernement l’organisation d’un débat au titre de l’article 50-1 de la Constitution.
Cette intervention, rendue possible grâce au soutien du groupe socialiste et apparentés, s’inscrit dans la mission parlementaire de Marie Recalde : dépasser les enjeux locaux pour porter les préoccupations internationales majeures devant la représentation nationale.
L’impératif de préparation face à la menace russe
Bien que l’Ukraine ne soit membre ni de l’OTAN ni de l’Union européenne, le conflit actuel illustre plus que jamais le retour d’un impérialisme russe agressif aux yeux de l’opinion publique. Les analyses convergentes des services de renseignements européens sont alarmantes : la Russie de Poutine ne limitera pas ses ambitions à l’Ukraine.
Certains experts évoquent même la possibilité d’une action armée agressive contre un État membre de l’OTAN ou de l’UE dans les cinq prochaines années. Face à cette hypothèse, Marie Recalde et ses collègues de la commission de la Défense nationale et des Forces Armées travaillent activement aux préparatifs nécessaires.
L’objectif socialiste : une paix juste et durable
Au-delà de cette préparation indispensable, Marie Recalde rappelle l’objectif fondamental que la France et l’Europe doivent poursuivre : obtenir la cessation des hostilités par un accord de paix durable et juste. Un accord qui ne laisse pas au pays agresseur la satisfaction d’avoir obtenu des concessions par la force, au risque de bouleverser irrémédiablement l’ordre international.
Cette ambition portée par le groupe socialiste et apparentés se heurte aux positions de Donald Trump, clairement favorable aux demandes russes. Face à cette situation, les Européens ne peuvent accepter un tel alignement.
Le débat parlementaire comme outil démocratique
En demandant un débat sur la base de l’article 50-1 de la Constitution, Marie Recalde souhaite permettre au Parlement de s’emparer pleinement de ce sujet crucial. L’exécutif doit plus que jamais prendre en compte la pluralité des voix de la nation dans ses décisions diplomatiques.
Qu’est-ce qu’un « débat 50-1 » ?
L’article 50-1 de la Constitution dispose que « devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire au sens de l’article 51-1, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité. »
Ce mécanisme permet au gouvernement de présenter sa position sur un sujet prédéfini, tandis que chaque groupe parlementaire expose la sienne, enrichissant ainsi la réflexion gouvernementale par les positions de la représentation nationale.
- Article 50-1 – Constitution du 4 octobre 1958 – Légifrance*



